Login

Responsabilité sociétale des entreprises Les coopératives veulent tirer un bénéfice de la RSE

« J’en appelle à tous nos clients, dans tous nos circuits de distribution, il faut repositionner les produits sur cette création de valeur et revoir en profondeur les négociations commerciales », a lancé Dominique Chargé (vice-président de Terrena). © Yanne Boloh

Coop de France veut que ses actions et celles de ses coopératives agroalimentaires soient reconnues lors des prochains États-généraux de l’alimentation, a-t-elle indiqué mercredi lors d’une réunion autour de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

La RSE se répand dans la coopération agricole, de la récupération de l’eau des betteraves en sucrerie comme l’a expliqué Michel Mangion (Cristal Union) au bien-être animal pointé par Sophie Bertrand (filière Cooperl sans castration des porcelets). Mais aussi par la sécurité des salariés comme l’a illustré Patrice Binet (Sodiaal).

Ces responsables, ainsi que ceux d’autres coopératives, ont témoigné de leurs actions concrètes pour apporter les preuves de l’investissement des coopératives agroalimentaires sur ces sujets lors du colloque « Preuves et engagements de la coopération agricole » organisée durant la semaine de la coopération agricole et pour la troisième année consécutive au Cese (Conseil économique, social et environnemental) à Paris.

Réponse à la guerre des prix

Désormais, les coopératives veulent être reconnues et en tirer un bénéfice dans les négociations commerciales. A l’aube des États-généraux de l’alimentation (une réunion ministérielle a lieu demain avec le chef de l’État à l’Elysée), le président de la section agroalimentaire l’affirme. « J’en appelle à tous nos clients, dans tous nos circuits de distribution, il faut repositionner les produits sur cette création de valeur et revoir en profondeur les négociations commerciales », a lancé Dominique Chargé (vice-président de Terrena).

« Depuis plus de 10 ans, même si nous ne communiquons que depuis trois ans, la coopération agricole travaille sur ces sujets pour proposer une vraie dynamique sectorielle. Au-delà des démarches individuelles de différenciations, la RSE est portée par le mouvement coopératif agroalimentaire qui met à disposition des coopératives des outils et les évalue pour progresser ensemble. Maintenant, cette fierté, nous devons la partager avec les agriculteurs actionnaires des coopératives, nos clients et les consommateurs citoyens. Voici notre réponse à la guerre des prix. Au-delà du respect de la loi, nous sommes passés à une réalité concrète, un état d’esprit de création de valeur dans lequel existe un réel savoir-faire français reconnu par les consommateurs. »

Y. B.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement